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Cartes postales anciennes de Marseille



La Joliette, le quai d'embarquement
La Joliette, le quai d'embarquement :

Le futur de Marseille s’est établi à dix minutes à pied du Vieux-Port. Son QG : les docks de la Joliette, longue série d’entrepôts où les bureaux pimpants ont pris la place des containers. Un changement de destin radical pour ce quartier jusqu’ici symbole de l’histoire industrielle et portuaire de la ville. Il y a un siècle, on y chargeait, déchargeait, stockait, transformait tout ce qui pouvait s’échanger entre l’Orient et l’Europe. Et puis plus rien. Les ravages de la guerre, la fn des colonies et la concurrence des ports du nord du continent ont lentement érodé cette frénésie.


Le Quai du Port
Le Quai du Port :

Vers 1860, l’urbanisation liée à l’essor industriel se renforce. Elle profite aussi à Marseille qui, de plus, tire bénéfice de sa situation sur la Méditerranée. L’antique colonie grecque, magnifiquement abritée dans ce site de calanques, devient la porte de l’empire que la France s’est reconstitué – notamment sous la Restauration et la monarchie de Juillet. En 1839, Félix Ziem fut remarqué par le duc d’Orléans qui revenait victorieux de l’expédition des Portes de Fer, épisode de la conquête de l’Algérie. Le futur artiste participait alors au chantier que fut l’adduction des eaux de la Durance, décisif pour le développement de Marseille. Il avait contribué aux travaux de l’aqueduc de Roquefavour et en avait tiré des aquarelles particulièrement réussies. Le fils aîné de Louis-Philippe les remarqua lors de la cérémonie inaugurale du palais Longchamp et encouragea le jeune Félix Ziem à poursuivre dans cette voie.


Rue de Noailles
Rue de Noailles :

Surnommé « le ventre de Marseille », Noailles est principalement connu pour son marché quotidien sur la rue du Marché-des-Capucins et ses nombreuses boutiques, parfois très anciennes.

Le quartier doit son nom à la rue Noailles, créée en même temps que la Canebière, en 1666. Située entre le cours Saint-Louis et la porte des remparts, cette voie était alors habitée par des grandes familles qui lui donnent son premier nom, rue des Nobles.

Le constructeur de galères, Jean-Baptiste Chabert, y construit en 1679 un hôtel particulier qu’il loue à Jacques de Noailles, lieutenant des galères. Le nom de ce dernier reste attaché à la rue, à la place qui la prolonge et à la porte des remparts jusqu’à leur démolition. Il est encore celui du quartier.